Veiller au bien-être de la planète et des collectivités
L’air est à la base de toute la vie humaine et animale. Cet élément essentiel nous permet de respirer et de mener notre vie de manière saine et significative. L’air pur et frais est vital non seulement pour la santé physique, mais aussi pour le bien-être mental et spirituel. Au cours des dernières générations, l’augmentation de la pollution de l’air, causée entre autres par les usines, les voitures et les feux de forêt, constitue une grave menace pour la santé des humains et des écosystèmes dans le monde entier [3]. Les polluants atmosphériques, tels que l’ozone, les oxydes d’azote, le dioxyde de soufre et d’autres polluants dangereux, affectent le corps humain et peuvent entraîner d’importants problèmes de santé, en plus d’endommager les écosystèmes, la flore et la faune [3].
Au Canada, les populations autochtones sont plus susceptibles de souffrir des effets de la mauvaise qualité de l’air en raison de déterminants de santé sous-jacents comme les mauvaises conditions de logement, le surpeuplement, le manque de ventilation, l’exposition accrue à la fumée produite par le chauffage au bois et la proximité de nombreuses communautés à des forêts sujettes aux feux de forêt [6].
De plus, les Premières Nations, les Inuits et les Métis présentent déjà des taux plus élevés de maladies respiratoires chroniques, comme l’asthme et des infections respiratoires telles que la tuberculose, que la population canadienne non autochtone [6]. Ces inégalités sociales et sanitaires sous-jacentes que subissent les peuples autochtones du Canada peuvent accroître les risques pour la santé associés à une mauvaise qualité de l’air intérieur et extérieur [6]. La réduction de la pollution atmosphérique et l’amélioration de la qualité de l’air doivent devenir une priorité pour l’ensemble de la population canadienne si nous voulons assurer la santé de notre planète et de nos collectivités pour les sept prochaines générations