Les Zones Clés pour la Biodiversité (KBA) et l‘intendance autochtone
Au cours des 20 dernières années, une liste de critères permettant d’identifier les zones critiques de biodiversité (KBA) a été dressée par un regroupement d’organisations. Ces zones sont essentielles au bien-être et à la santé à long terme des animaux, des plantes, des étendus d’eau et de la terre. On trouve des KBA un peu partout sur la terre, sous l‘eau et notamment sur les territoires autochtones. Dans la plupart des cas, elles doivent leur existence à l’intendance et la connaissance qu’ont les Premières Nations, les Métis et Ies Inuits des lieux et des espèces qui s’y trouvent. Haïda Gwaii, l‘île Pelée, Ivvavik (qui est aussi un parc national), l‘île Walpole et la vallée de l’Okanagan sont tous des endroits réputés pour leur biodiversité remarquable où des efforts de conservation menés par des Autochtones sont déjà déployés. Les endroits moins connus, bien souvent situés sur les territoires autochtones, peuvent également être désignés comme KBA. Au Canada ainsi que partout dans le monde, les scientifiques constatent que les terres gérées par les Autochtones possèdent une plus grande biodiversité.
L’objectif global du projet KBA au Canada est d’identifier les zones critiques de biodiversité et de définir comme étant prioritaire les milieux remplissant les critères scientifiques, afin de soutenir la conservation de la biodiversité. Bien qu’en temps normal, les valeurs autochtones ne fassent pas partie des critères d’identification des KBA, nous pensons qu’il y aura probablement des recoupements entre les milieux identifiés comme KBA et ceux qui ont une importance pour les Autochtones.
Zones clés pour la biodiversité : Perspectives et mobilisation autochtones
Presentation – Zones clés pour la biodiversité – Présenté par la WCS du Canada, Animé par le CARE